Ahmed Ghoualmi
(Translation from Arabic : O.Petit et W.Voisin, Edition Publisud, 1999)
Que vers toi, Kaaba des héros et des hommes de bien, montent
les vivats Que vers toi montent les vivats, chère cité
soutien de la religion, Montée au fait de la grandeur, de tes aïeux Ville sur une haute montagne fièrement campée Nombreux sont les habitants qui remontent La Citadelle, qui fièrement se dresse, est
bordée de ravins Sur le côté de la Citadelle la pente est
étroitement serrée A côté de la Citadelle, des cordes ont été
dressées Belle, attirante dans l’harmonieux agencement
de ses frontières, Le Rummel, une épée, fend ses rochers, On croirait voir Babel ou Iram On l’a appelée Syrte ou Qirta ;
était-ce une allusion On dirait une mariée dans sa robe, de ses
bijoux parée, Un perle, qui sur les hauteurs de la fière montagne, brille, Une rose embaumant un jardin, épanouie, De ses jardins le trône de la beauté cueille Des siècles ont passé mais dans leur splendeur
vivent |